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Glossaire : |
Le Vocabulaire du généalogiste et de l'archiviste ; comme chaque activité, la généalogie a son vocabulaire propre qu'il vous faut connaître. Apprenons à parler le "généalogique distingué". Les termes relatifs aux archives et à la généalogie sont distingués par leurs couleurs. |
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Ab intestat : Personne décédée sans faire de testament. |
Agnatique : Ligne reliant de père en fils les porteurs d'un même nom. |
Aïeul : Grand-père. |
Aïeule : Grand-mère. |
Aîné : Premier enfant d'une fratrie. |
Arbre généalogique : Représentation graphique d'une généalogie. |
AD35 : Archives départementales d'Ille et Vilaine |
Archives départementales : Désigne à la fois l'administration chargée de la gestion des archives produites dans un département et le bâtiment où ces archives sont conservées et consultables par le public. |
Archives : Ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité. |
Article : Unité matérielle de base des classements d'archives. Elle peut se présenter sous forme de liasse, de registre, de carton, de rouleau...
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Ascendant : Toute personne reliée par un lien familial direct au de cujus (voir ce terme) et née avant lui. |
Auteur : Ancêtre à partir duquel on débute une étude généalogique. |
Bâtard : Enfant adultérin, souvent légitimé dans les familles nobles. |
Bisaïeuls : Arrière-grands-parents. |
BMS : Actes issus des registres paroissiaux (ancien régime, <1792) ; Baptêmes, Mariages, Sépultures. |
Branche : Division d'un arbre généalogique, remontant vers les ancêtres les plus lointains (généalogie ascendante) ou partant de l'ancêtre auteur, pour aller vers les contemporains. On peut diviser une branche en rameaux et les rameaux en ramille. |
Cadet : Deuxième fils d'un couple. |
Chevalier de l'ordre Royal et Militaire de Saint-Louis : Ordre honorifique français crée en avril 1693 par Louis XIV pour récompenser les officiers les plus valeureux. Sous la révolution, après la mort de Louis XVI (le 23 janvier 1793), c'est son frère le comte d'Artois, futur Charles X alors émigré en Angleterre qui délivra les brevets aux chouans les plus valeureux. |
Classement : Procédure administrative applicable aux archives privées présentant un intérêt historique, dont la vente et l'exportation sont réglementées.
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Cognatique : Généalogie descendante d'un auteur, dont les descendants ne portent pas le même nom. |
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Collatéraux : Parents qui ne sont pas reliés en ligne directe, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins. |
Conjoint : Terme employé pour désigner l'époux ou l'épouse. |
Consanguinité : Les fiancés ont un ancêtre commun. Il faut se référer aux degrés de parentés du droit canon régi par les décisions du Concile de Trente.
- « du deux au deux » signifie qu’ils sont cousins germains
- « du trois au trois » cousins issus de germains
-« du quatre au quatre » enfants de cousins issus de germains ou petits-enfants de cousins germains,
ce qui constitue la limite. On peut imaginer toutes les combinaisons intermédiaires du type « du trois au quatre ».
Seul le Pape peut accorder une dispense au 2° degré. |
Consanguins : Enfants nés du même père, mais de mères différentes. |
Cote : Référence administrative attribuée à un document dans un service d'archives. Ces cotes sont indiquées dans des inventaires et sont constituées d'une combinaison de lettres et de chiffres. |
Cousin germain : Cousin issu d'un frère ou d'une soeur du père ou de la mère. |
Cousin issu de germain : Cousin issu d'un cousin germain. |
Cousin remué : fils d'un cousin du père ou de la mère. |
Décret de mariage : Autorisation de Justice après avis du conseil de famille pour un mineur de - de 25 ans orphelin de Père pour se marier. |
De cujus : Terme latin désignant l'auteur. Dans une succession, il s'agit de
la personne décédée. Dans une généalogie, ce terme désigne la personne à partir de laquelle débute une généalogie ascendante, descendante ou mixte.
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Degré : Les liens de parenté entre deux personnes sont comptés en degrés. En droit successoral, chaque génération forme un degré. Pour les collatéraux, le calcul se fait en remontant à l'ancêtre commun et en redescendant. Deux frères sont parents au deuxième degré, un oncle et son neveu sont parents au troisième degré. En droit canonique une numérotation spécifique est utilisée pour définir les liens de parenté qui prohibent les mariages consanguins. |
Dénombrement : Recensement de population, d'électeurs ou de contribuables. |
Descendant : Toute personne reliée par un lien familial direct au de cujus et née après lui. |
Dispense de consanguinité : Accord donné par un évêque ou par le pape pour un mariage entre cousins. |
Dispense pour affinité : Accord donné par un évêque pour un mariage entre personnes liés par des liens d'affinité, tels qu'un parrainage. |
Dossier d'archives : Ensemble de pièces reçues ou élaborées par une personne physique ou morale pour la conduite d'une affaire déterminée. |
Dossier client : Dossier appartenant en propre à un notaire, qui n'a pas à le déposer aux archives départementales. |
Douaire : Biens assignés en usufruit par le mari à sa femme survivante. |
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Droit canon : On compte le nombre de génération séparant de l’ancêtre commun. |
Droit civil : On remonte à l’ancêtre commun, puis on redescend en comptant un degré pour chaque génération et sur une ligne.
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Enfant adultérin : Enfant conçu alors que l'un des parents est uni par les liens du mariage avec un tiers. |
Enfant naturel : Enfant conçu hors des liens du mariage. |
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Escuyer : "Est le plus bas et premier degre de noblesse, et par ce que les Notaires en France donnent ce tiltre d'Escuyer à tout gentil- homme n'ayant tiltre plus signalé que d'un Seigneur Chastelain, on le rend Scutifer, comme portant Escu ou Blason à armes, estant Escuyer proprement celuy qui a droit et prerogative de porter Blason et Escu armoirié, lequel droit appartient aux seuls gentils-hommes, Et par ce tout Escuyer est gentil-homme, quoy que à present le droit de porter armes" (trésor de la langue française 1694) . Gentilhomme qui accompagnait un chevalier et portait son écu. |
Etat général des fonds : Aperçu d'ensemble des fonds conservés dans un dépôt d'archives. |
Fonds : Ensemble des documents provenant des activités d'une personne physique ou morale et dont l'accroissement s'est effectué d'une manière organique dans l'exercice de ces activités (par exemple, fonds d'une famille, d'une commune, d'un érudit ou historien). |
Filiatif (relevés): Relevés ou tables où les liens familiaux sont retranscrits. |
Fratrie : Ensemble des frères et soeurs. |
Frère germain : Frère issu du même père et de la même mère. |
Frère utérin : Frère né de la même mère. |
Génération : Degré de filiation en ligne directe. Entre un grand-père et son petit-fils, il y a deux générations. |
GeneaBank : Le système GeneaBank est une association loi 1901 qui permet de mutualiser l'accès aux dépouillements d'état civil entre associations. Le système permet à un adhérent d'une quelconque association participante de consulter les relevés de son association et de toutes autres associations participantes via un jeu de points. |
Héraldique : Science de l'étude des armes, armoiries, blasons. |
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Honorable homme : Titre de courtoisie donnée à une personne jouissant d'une certaine notoriété. Les marchands étaient très souvent qualifiés d'honorables gens". |
Haute justice (source: noblesse bretonne) : C'est le droit de connaître toutes les causes personnelles, réelles et mixtes, entre les sujets :
- Connaissance de tous les crimes commis dans la seigneurie.
- Possibilité d'avoir une juridiction contentieuse.
- Droit de nommer tuteurs et curateurs.
- Obligation d'avoir prisons et geôliers.
- Connaissance des causes des nobles, qui sont domiciliés, ou de leur biens sur l'étendue de la seigneurie.
- Connaissance, par le juge de la haute justice, des dîmes inféodées tenues en fief du seigneur haut justicier.
- Droit de revendiquer ses justiciables de la juridiction royale, en raison de la patrimonialité des justices comme des fiefs.
- Droit d'avoir des fourches patibulaires, piloris, échells et carcans.
- Droit de faire la police.
- Droit de confiscation des biens du condamné à mort naturelle ou civile.
- Droit d'amende, des épaves et des biens vacants par déshérence ou par bâtardise. |
Moyenne justice : elle comprend :
- la connaissance des délits et crimes dont la peine ne peut être qu'une légère correction corporelle, bannissement temporel ou amende de 75 sols
- La connaissance des actions civiles, sauf quelques cas royaux.
- L'inspection des poids et mesures.
- La création de tuteurs et curateurs.
- L'information et l'instruction contre les délinquants «jusqu'à la sentence» exclusivement
- Le seigneur moyen justicier «peut et doit avoir siège, juge, procureur d'office, greffier, sergent et prison au rez-de-chaussée, sûre et raisonnable, avec un geôlier pour la garder». |
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Basse justice : Elle est limitée à la connaissance des délits, n'entraînant pas une amende supérieure à 60 sols. Dans la vie quotidienne des paysans, la basse justice a la plus grande importance. Souvent un même seigneur exercait à la fois la moyenne et la basse justice. |
Implexe : Mariage consanguin, limitant le nombre d'ancêtres théoriques. Il faut en tenir compte lors de la réalisation des arbres généalogiques. |
Inventaire analytique : Document d'analyse pièce par pièce du contenu d'un fonds ou d'une série d'archives. |
Inventaire sommaire : Inventaire du contenu d'un fonds documentaire, avec analyse détaillée des pièces les plus importantes.
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Ligne collatérale : Frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants. |
Ligne directe : Lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière grand-père, par exemple. |
Mariage consanguin : Mariage entre cousins. |
Minute : Original d'un acte notarié (qui est propriété de l'état) ou d'un jugement. |
Montre militaire : C'est un recensement des nobles en armes au Moyen Age. |
NMD : Actes issus des registres d'état-civil (>1792) ; Naissances, Mariages, Décès. |
Noble homme : Qualité que prennent quelquefois non seulement ceux qui sont nobles, mais aussi quelques Bourgeois, dans les actes qu'ils passent (dictionnaire de l'académie française 1798). |
Nom Usuel : Nom de référence le plus couramment écrit. (Exemple: les noms; Aussant, Aussent; Aucent, Aussand... ont pour nom usuel: Aussant). |
Ondoiement : Baptême réalisé d'urgence, en l'absence d'un ecclésiastique par de simples ablutions d'eau lorsque l'on craint le décès de l'enfant à la naissance. Toute personne, catholique ou non, peut ondoyer, c'est-à-dire verser de l'eau sur le haut du front et dire "je te baptise au nom du père, du Fils et du Saint Esprit". |
Onomastique : Science de l'étude des noms propres : noms de famille et noms de lieux. |
Paléographie : Science des anciennes écritures. |
Patronyme : Nom de famille transmis par la filiation paternelle. |
Pièce d'archives : Plus petite unité de classement des archives. Elle peut être constituée d'une ou de plusieurs feuilles, d'un cahier, d'un registre.
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Puiné : Né après un de ses frères ou une de ses sœurs . |
Quartier : Ensemble des ancêtres composant une même génération. |
Réformation des feux : C'était l'impôt foncier du Moyen Age, le fouage, imposition par foyer, principalement pour les roturiers issus du milieu rural. |
Relevés : Dépouillement d'actes issus de registres sur un tableur; registres paroissiaux (Baptêmes, Mariages et Sépultures, les BMS), registres d'état civil (Naissances, Mariages et Décès les NMD), actes de juridictions et autres.
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Répertoire numérique : Enumération des articles composant chaque série d'archives, chacun de ces articles étant désigné par un intitulé aussi court que possible. |
Rôle : Registre de collecte des impôts. |
Seigneur : Il était propriétaire foncier comme le sieur, mais en plus il avait délégation de l'autorité publique dans la mesure où il exerçait la justice, qu'elle soit haute, moyenne ou basse. Cela c'est la théorie car dans les faits, en langage courant l'expression "seigneur" a bien souvent été attribuée avec le sens de "propriétaire foncier" à des gens qui n'étaient que des sieurs. L'expression "sr. de", n'est pas en soi une preuve de noblesse car il pouvait y avoir et il y avait des propriétaires fonciers roturiers. Par contre à l'inverse, tous les nobles étaient soit seigneurs, soit sieurs. En effet un noble sans terre, c'est-à-dire sans fief, aurait été inconcevable. Dans la hiérarchie féodale en vigueur jusqu'à la Révolution, même si les principes de base étaient déjà fortement émoussés, chaque noble tenait son fief ou propriété d'un seigneur supérieur ou suzerain dont il était le vassal ou le feudataire. En contrepartie il devait au dit suzerain foi et hommage ainsi que le service des armes, moyennant quoi il était exonéré, du paiement des fouages pour ce qui concerne la Bretagne, ou de la taille pour les provinces de droit français. A chaque fois qu'il y a avantage fiscal, il y a des fraudeurs et bien entendu l'époque ne faisait pas exception à la règle. C'est la raison pour laquelle, de temps à autre, pour débusquer les faux nobles, le pouvoir ducal, puis, après l'union de la Bretagne à la France, le pouvoir royal, organisèrent ce que nous pourrions un peu considérer comme des contrôles fiscaux avant la lettre. Il s'agissait de ce qu'on appelait les "réformations" dont la dernière en date eut lieu à l'initiative de Colbert sur les années 1668-1671 et où les intéressés devaient justifier de leur noblesse sous peine d'être déboutés et condamnés à de fortes amendes. |
Série : Ensemble d'archives classé d'après la matière, d'après la période ou d'après la provenance. |
Sieur : Il était le propriétaire d'une sieurie, c'est-à-dire qu'il était propriétaire foncier et ce sont les noms de sa ou de ses propriétés qui apparaissaient à la suite de l'expression "sr. de." |
Sigillographie : Science de l'étude des sceaux. |
Sous-série : Sous division de classement des archives publiques. |
Table filiative : Relevé contenant l'indication de la filiation des intéressés. |
Traite (négrière) : mot générique qui s'appliquait à cette époque aussi bien à la "traite" des blès ou de l'huile. C'est un commerce maritime de grand ampleur, transocéanique et intercontinental, souvent rattaché au négoce d'esclaves. |
Transcription : Copie d'un texte ancien, rédigée en langage actuel. |
Trisaïeuls : Arrière-arrière-grands-parents. |
Utérins : Enfants nés de la même mère, mais de pères différents. |
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