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Familles
nobles (en cours de rédaction) :
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Les familles nobles du Pays de Fougères, de
la petite noblesse aux grandes alliances, elles ont de part
leurs influences imprégnées l'histoire de notre contrée.
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Baillé |
Beaucé |
La Bazouge-du-Désert |
Le Châtellier |
La Chapelle-Saint-Aubert |
Coglès |
Dompierre-du-Chemin |
Le Ferré |
Fleurigné |
Fougères |
Javené |
Landéan |
Le Loroux |
Louvigné-du-Désert |
Mellé |
Monthault |
Montours |
Parigné |
Poilley |
Romagné |
Saint-Brice-en-Coglès |
Saint-Christophe-de-Valains |
Saint-Etienne-en-Coglès |
Saint-Germain-en-Coglès |
Saint-Georges-de-Chesné |
Saint-Georges-de-Reintembault |
Saint-Hilaire-des-Landes |
Saint-Marc-le-Blanc |
Saint-Marc-sur-Couesnon |
Saint-Sauveur-des-Landes |
Saint-Ouen-des-Alleux |
La Selle-en-Coglès |
La Selle-en-Luitré |
Le Tiercent |
Val d'Izé |
Villamée |
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De Romilley
(Rommilley, Romilly, Rommilly, Romillé,
Roumillé):
D'azur à deux léopards couronnés d'or, armés et lampassés de
gueules (sceau 1353 de Geoffroy de Romilley). Ancienne extraction chevaleresque, réformation
1669, dix générations; Armorial de Bretagne.
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Le manoir et terres de la Hunaudaie en le
Châtellier étaient aux de Romilley en 1588 et
passèrent par succession en 1673 aux de la Sauldraye
(Banéat). La Hunaudaie était une terre noble
(Maupilé). François de Romilley escuyer sieur de la
Hunaudaie renda en 1588 foi et hommage à son suzerain, le baron
de Fougères à la chambre des comptes de Nantes par aveu pour
ses terres et maisons nobles possédés en le Châtellier. Les
de Romilley de la Hunaudaie étaient issus de
la branche cadette des Romilley de la Chapelle
Hamelin, par André de Romilley (°ca
1530) frère de Gilles sieur de la Chapelle Hamelin, cette
branche elle même cadette des Romilley
seigneurs de la Chesnelaye en Trans, remontant à Goeffroy
de Romilley capitaine en Saint-James en
1348(Durant de Saint-Front). François de
Romilley escuyer sieur de la Hunaudaie +1604 à le
Châtellier, épousa Jacquemine de Servaude, dont escuyer Briand
de Romilley sieur de la Hunaudaie +1623 à le
Châtellier, époux de Géorginne Glédel +1659 fille de Jean sieur
de Montaubert en Lécousse, dont escuyer Jacques de
Romilley (b1608 +1671) sieur de la Hunaudaie,
défendeur à la chambre de réformation de Bretagne en tant que
noble issu d'extraction noble et de qualité d'escuyer au rôle
des nobles de la baronnie de Fougères par arrêt du 17 mai 1669
(AD35-1J597). Le fief de la Hunaudaie ira à son neveu Jean de
la Sauldraye en 1673 (+1693) sieur de la Hunaudaie fils de
Gillette de Romilley dame du bourg, et épousa
en 1672 à Fougères dlle Julienne Garault. Jacques de
Romilley (+1671) n'ayant qu'une fille sans
postérité.
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Les de Romilley
dans les registres paroissiaux du
Châtellier : |
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Signature François de Romilley - 1588 (AD44)
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b Jacques de Romilley le 4 septembre 1608,
fils de noble homme Briand de Romilley et
Géorginne Glédel, parrain noble homme Jacques de Malnöe
seigneur de marigny, marraine dlle ? (transcription sur
registre de St Germain)
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x le 29 juin 1647 entre Mtre Pierre Baron de Mellé fils hp
Jean Baron et Julienne Massé d'une part et dlle Marie
de Romilley fille de feu escuyer Briand
de Romilley et Géorginne Glédel dame de la
Hunaudaie, escuyer Jacques de Romilley
sieur de la Hunaudaie, Mtre Martin Baron sieur de la
Lantaye, dlle Jeanne Glédel dame de la Harlays, dlles
Gillette et Marguerite de Romilley.
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+ escuyer Jacques de Romilley sieur de la
Hunaudaie le 19 septembre 1671, inhumé dans l'église,
Adrien Glédel sieur de Landrousse, Mr de Montaubert, Mr de
la Becimanichet, et autres parents.
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De la
Vieuville:
D'argent à la fasce, à trois fasces d'azur, ancienne extraction, réformation 1669, sept
générations; Armorial de Bretagne)
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La terre et seigneurie de la
Vieuville, avait droit de moyenne et basse
justice, cette terre est très ancienne car nous trouvons dans
les actes de l'abbaye de Savigny la confirmation faite en 1258,
par Robert de la Vieuville d'une donation
faite antérieurement à cette même abbaye par Guillaume
de la Vieuville sur la Haie de Joué dans la
paroisse du Châtellier. Cette terre appartenait en 1411 à Alain
de la Vieuville, dont les descendants l'ont
possédée jusqu'à la fin du XVIIème siècle, qu'Elisabeth de la
Vieuville fille de Jean et d'Elisabeth de Montgomery, en
épousant Michel de Cambernon, la fit passer dans cette famille.
César de la Vieuville (+ 1638) fonda vers 1603 une
église protestante. il avait épousé Judith de la Musse, fille
d'un huguenot fougueux de Vitré. Son petit fils, messire Jean
de la Vieuville époux d'Elisabeth de
Montgommery, dernier du nom(+ <
1702), défendeur à la réformation, fut déclaré noble issu
d'ancienne extraction noble et de qualité d'escuyer au rôle des
nobles de la juridiction royale de Fougères par arrêt du 8
février 1669.
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Les de la
Vieuville dans les registres paroissiaux du
Châtellier : |
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Le 9 janvier 1686, abjurations et professions de foi, au
manoir de la Vieuville d'Elisabeth
de la Vieuville 6 ans, Françoise
de la Vieuville 4 ans et Louise de
la Vieuville.
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Le 28 avril 1702, mariage entre d'une part, Charles Michel
de Cambernon chevalier seigneur de Belouze gouverneur de
Coutances, fils aîné et héritier principal de feu Jacques
Michel, et d'autre part Elisabeth de la
Vieuville fille de feu Jean de la
Vieuville (dernier du nom) et Elisabeth
de Montgommery, présents Mre Julien Arnault chevalier
seigneur de Chantoray, dame Elisabeth de Mongommery dame
de la Vieuville mère de l'épouse, dlle
Louise Françoise de la Vieuville soeur,
dlle Jeanne Marie Blanche Prioul, missire Nicolas Gandon
prestre.
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-
Inhumation le 9 février 1711 de Louise Françoise de
la Vieuville, âgée de 30 ans, décédée à la
Vieuville et inhumée dans l'église, missires de Saint
Léonard, de Saint Germain et de Parigné.
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Parigné : |
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De Gaulay |
D’azur à la face d’argent chargé
de trois quintes, feuille de même) |
Source : BNF
dossiers bleus 306 |
Génération I
Geoffroy de Gaulay vivait en 1257 ép. Arthuse de Vautelle
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Génération II
Robert de Gaulay ép. Esther Paisnel de Hambuie
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Génération III
André de Gaulay ép. Collette de Balazé, vivait en 1338
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Génération IV
Pierre de Gaulay sieur du Boistebaud ép. en 1409 Jeanne de
Mebesnard
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Génération V
Jean de Gaulay sieur de Boistebaud et de Mebesnard ép. Jeanne
de la Houssays dame du Boisguy, vivait en 1440
… Fille de Gaulay ép. 1476 Georges sieur de la
Piguelais
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Génération VI
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Pierre de Gaulay sieur du Boisguy
ép. Geffeline du Bois de Pacé |
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Génération VII |
Julien de Gaulay sieur du Boisguy
ép. Briande du Tiercent |
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Génération VIII
René de Gaulay sieur du Boisguy ép. Françoise du Hallay
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Génération IX
Gilles de Gaulay, de Bouliers et Mebesnard, ép. Bartholomée de
la Hautonnière
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Génération X
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Briand de Gaulay sieur du Boisguy
ép. Guyonne de Kguesec |
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Génération XI
Georges de Gaulay ép. Guyonne de Becdelièvre
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« Aveu et dénombrements rendus au Roi par
René de Gaulay escuyer pour sa seigneurie du Boisguy et Briande
du Tiercent sa mère, suivant les héritages et rentes qui lui
sont advenues suite au décès de Julien de Gaulay seigneur du Boisguy son père ». (Source :
AD d’Ille et Vilaine : Cote 2 F
34).
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Rôle Rentier de Fougères
1541 : Source AD 35 : Cote
2A Art.
33.
« Rue des Prez : Rene Gaulay sr du
Boysguy confesse tenir ung jardrin qui fut a Julien Gaulay
et« Et premier la Rue
de Bourgneuf a commencé à l'église Saint-Léonard : René Gaulay Sr
du Boisguy confesse que sur et par cause d’une maison a
luy appartenante sise entre maison a la dicte Marie Leclerc
d’un couste, d’aultre couste maison a Jehan Guyhart
Sr de la Rivière. Il doibt vingt deniers de rente cens à la
dite recepte et au dit terme. Py
« Rue des Prez
: Rene Gaulay sr du Boysguy
confesse tenir ung jardrin qui fut a Julien Gaulay
et deparavant a Pierre Gaulay ses feuz père
et ayeul sr dudict lieu joignant d’un couste la rue pave
qui conduict dudict Bourg Roger aux Moullins du Gue Landry
d’autre couste et d’un bout
terre en verger et une piece de terre appartenante a la dicte Thomassse
Lelymonnier par causeded le d. sr du Boysguy confesse devoir
la foy et devoirde
bail.
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Hay (de
Bonteville):
De sable au lion morné d'argent(sceau
1208, ancienne extraction chevaleresque, réformation 1668,
treize générations; Armorial de Bretagne)
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Bonteville exerçait une moyenne justice au
bourg de Montours, et relevait de Saint-Brice, tenue en
juveigneurie, antérieurement à 1574, par les du Hallay, au
XVIIème siècle, cette seigneurie passa par alliance aux
Hay. Le manoir de Bonteville semble être du
XVIème siècle. Jean Hay, seigneur de la
Montagne épousa en 1656, Françoise du Hallay dame de
Bonteville; leur fils Joachim-Daniel Hay, fut
qualifié de "comte de Bonteville et de baron de la Montagne".
Il existait une chapelle à Bonteville construite à proximité du
manoir et était sous l'invocation de Notre-Dame et de Saint
François. Elle avait été fondée le 22 octobre 1665 par Jean
Hay seigneur de la Montagne et Françoise du
hallay dame de Bonteville. Bonteville, toujours par alliance
entra dans la famille Hay de Nétumières
lorsque Mary-Paul Hay, marquis des Nétumières
et député des Etats de Bretagne auprès de Louis XVI, épousa sa
parente Emilie Hay de Bonteville en 1779. Le
dernier seigneur des Nétumières et de Bonteville n'émigra pas,
de sorte su'il put conserver ses biens. Pendant la révolution
on retrouve un Auguste Hay de Bonteville comme
l'un des fidèles d'Aimé du Bois-Guy, il remplaça Louis du
Pontavice en 1795 au commandement d'une des colonnes de l'armée
chouanne (le Club Javenéen).
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Les Hay de
Bonteville dans les registres paroissiaux
deMontours : |
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- Le 17 janvier 1672 (née le 14), baptême de Françoise
Hay à Bonteville maison seigneuriale,
fille de messire Jean Hay seigneur de la
Montagne et de Bonteville et dame Françoise du Hallay,
parrain Paul François Hay seigneur de
Bonteville et dlle Françoise Frandebeuf dame de la
rousselays.
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- Le 3 janvier 1672, inhumation de Françoise
Hay à l'âge de 14 ans à Bonteville, fille
de messire Jean Hay et Antoinette
Françoise du Hallay, seigneur et dame de la Montagne et
Bonteville, la Bretonnière, Valnel et fondateurs des
églises et cimetières de Montours, assistent plusieurs gens
de qualité tant écclésiastiques que laïques dont mtre
Adrien Glesdel sieur de Landrousse.
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- Le 3 décembre 1768, mariage entre Anne Joachim
Hay officier carabinier à retiers baron de
Kerneur seigneur de Bonteville, fils de défunts Joachim
Hay et Anne Marguerite de Boiscon d'une
part, et Jeanne Thérèse du Bailleul Victoire, fille de ?,
le père seigneur de Bailleul (72) et Marie Gesland d'autre
part, Sr Charles Péan, Sr Michel de la Grandinière, Sr Hay
de Bonteville, abbé de Bonteville.
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De la
Villette:
D'azur à la croix d'argent, bordée d'or(ancienne extraction, réformation 1669, huit
générations; Armorial de Bretagne)
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Du XVIème au XVIII ème siècle, la Villette est
une petite seigneurie qui appartient à une famille qui porte le
même nom, qui très longtemps habita le château de la
Villette. Ce château fut édifié avec quelques remplois
d'un édifice plus ancien détruit en 1789. Dans l'église de
Saint-Brice, près de la chapelle de la Vierge, est placée la
pierre tombale d'Anne Rose Renée de la
Villette, veuve de Denis de la Marzelle, décédée le 13
mai 1846 "en son logis de la Branche", agée de 77 ans. Dès le
XVIIIème siècle, le manoir de la Branche en Saint-Brice
appartenait aux de la Villette. Guy rené
de la Villette y mourrut le 28 avril 1754. Sa
fille Suzanne Anne de la Villette née le 6
mars 1743 y hérita à son décès. Elle épousa le 30 juin 1762
René Laurent de Pontavice sieur des Renardières.
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Les de la
Villette dans les registres paroissiaux de
Saint-Brice-en-Coglès : |
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- Jean de la Villette b 20 juin 1631, fils
d'écuyer Anne de la Villette et dlle Anne
Lefebvre, parrain discret messire Jean Lesage recteur,
marraine dlle Esther le Roullier.
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- Françoise de la Villette b 22 juin 1660,
fille d'écuyer Julien de la Villette et de
Gabrielle des Portes sieur et dame de la
Villette, parrain escuyer Jean Baptiste Guérin
sieur de Frontigné, marraine Françoise de la Douberie dame
du Plessis.
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- Anne Jeanne Gillette de la Villette b 29
mars 1693, fille de Gilles René de la Villette écuyer sieur
de la Villette et de dame Noëlle Deliurée,
parrain messire Anne Gilles Guérin seigneur marquis de
Saint-Brice, marraine dlle Anne Jeanne Guérin dlle de
Saint-Brice.
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- Guy René de la Villette b 31 janvier
1771 (née au château de la Villette), fils
d'écuyer Gilles René de la Villette et de
Jeanne Renée Marie Guéheneuc, parrain messire René Laurent
du Pontavice chevalier oncle paternel par alliance,
marraine Marie Renée Catherine de la Villette de la
desnière tante paternelle.
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- x le 9 février 1790, de René François du Pontavice écuyer
domicilé de Saint Léonard de Fougères fils d'Eusébe écuyer
et d'Anne Lepays, et Anne Rose Renée de la
Villette fille de Gilles Renéde la
Villette seigneur de la Villette et de Jeanne
Renée de Guéhenneuc, nombreux témoins.
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Du
Pontavice:
D'argent à un pont de quatre arches de gueules(maintenu en 1699, ancienne extraction
chevaleresque, arrêt du parlement de 1770, douze générations;
Armorial de Bretagne)
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René Laurent de Pontavice écuyer sieur des
renardières, épousa Suzanne Anne de la Villette fille de Guy
René de la Villette écuyer sieur de la Villette. Ils habitèrent
d'abord le manoir de la Branche en Saint-Brice puis les
Perruches en Montours avant de revenir à la Branche. Leur fils
Louis Anne de Pontavice était né le 16 janvier
1766 aux Perruches en Montours. Il fut admis aux écoles Royales
militaires après avoir obtenu en 1777, d'Antoine Marie d'Hozier
de Sévigny, juge d'armes de la noblesse de France, un
certificat de noblesse. Il entra en service en 1783. En 1786,
il était sous lieutenant au régiment d'Armagnac. Au mois de mai
1791, alors capitaine, il donna sa démission, et prit une part
active à la coalition du marquis de la Rouërie dont il était
parent. Dans le tumulte de la révolution, il fut arrêté le 30
mars 1793 à Paris, et condamné à mort le 18 juin 1793 place de
la révolution. Il rédigea une lettre à son père quelques jours
avant de mourrir; " au citoyen Pontavice,
demeurant à la Branche à Saint-Brice près de Fougères
département d'Ille et Vilaine.. je viens d'être condamné, mon
bon et tendre père, à la mort, après avoir éprouvé quatre mois
de prison..."
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Les du
Pontavice dans les registres paroissiaux de
Saint-Brice-en-Coglès : |
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- b d'Achille Gilles du Pontavice le 29
novembre 1772, fils d'écuyer René Laurent du Pontavice
seigneur des renardières et de Suzanne Anne de la Villette,
parrain messire Anne Gilles Jacques Guérin chevalier
seigneur marquis de Saint-Brice ancien capitaine au
régiment de conty chevalier royal et militaire de Saint
louis représenté par noble maître François Paul Besson.
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- Le 2 janvier 1763 inhumation de Suzanne Hyacinthe
du Pontavice âgée de 2 mois, décédée au
château de la Branche, fille d'écuyer René Laurent du
Pontavice et de Suzanne Anne de la Villette, témoins,
François Marais, Jean Marie Thirion.
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- Le 9 février 1790, mariage entre René François du
Pontavice domicilié de droit de Saint Léonard de
Fougères fils d'Euzèbe François seigneur du bois henry et
d'Anne Nicole Lepays, et Anne Rose Renée de la Villette
domicilée de droit et de fait de Saint-Brice, fille
d'écuyer Gilles renée de la Villette chevalier seigneur de
la Villette et Jeanne Renée de Guéhenneuc, Marie Villette
du Pontavice, Françoise du Pontavice, Guy de la Villette.
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Haut |
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De
Volvire:
Burelé de dix pièces d'or et de gueules (ancienne extraction chevaleresque, réformation
1671, onze générations; Armorial de Bretagne).
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René de
Volvire épousa en 1516 Catherine de Mautauban
héritière de la seigneurie de Saint-Brice qui mourrut en 1536
et fille de Philippe de Mautauban chancelier de Bretagne. Ils
eurent deux fils, l'aîné François baron de Ruffec donna en
partage au cadet Philippe de
Volvire, né en 1524, la terre de Saint-Brice
et devint seigneur de Saint-Brice. Il épousa en 1558 Anne de
Daillon. Par lettres patentes du 2 février 1566 les seigneuries
de Saint-Brice, Sens, la Chattière et le Champinel furent
érigées en baronnie sous le nom de Saint-Brice. Philippe
de Volvire entreprit la
reconstruction du château de Saint-Brice. La succession échut à
son fils Jacques de Volvire
qui poursuivit la construction du château et épousa en 1604
Jeanne d'Erbrée, fille de Jean d'Erbrée, sieur de la Fontaine,
la Chèze en Laignelet. par ce mariage, la châtellerie de la
Fontaine passa dans la seigneurie de Saint-Brice. Jacques
de Volvire mourrut le 11
février 1637 et inhumé dans l'église de Saint-Brice.Le 20 juin
1634, Jacques de Volvire et
Jeanne d'Erbrée se démirent de tous leur biens en faveur de
leur fils aîné, Anne de
Volvire. Des lettres patentes signées en
juillet 1645 par le roi et la reine régente, le roi Louis XIV
unissait la baronnie de Saint-Brice, de la Chattière, du
Champinel, de Sens et de la Fontaine la Chèze et érigeait le
tout en marquisat. Anne de
Volvire acheta en 1653, la seigneurie de
Parigné, et épousa à Nostang le 10 septembre 1672, Julienne
Thérèse de Lopriac fille du baron de Coëtmadeuc, mais il
mourrut sans postérité en 1674 (le Club Javenéen).
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Les de Volvire
dans les registres paroissiaux de
Saint-Brice-en-Coglès : |
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b 21 avril 1614 de Jean de Volvire fils de
Jacques de Volvire haut et puissant
seigneur baron de Saint Brice et Jeanne d'Erbrée, parrain
noble homme Paul De?, marraine puissante dame Geneviève de
Melian dame du couldray.
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+ 11 février 1637 de Jacques de
Volvire (lien),
seigneur baron de Saint Brice, fit testament du rapport
devant maistre Langlois et Michel Davy notaires royaux.
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Haut |
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Guérin
:
D'azur au chevon d'or, accomp. en chef de trois besants de
même, à la bordure engreslée d'argent. (extraction, réformation 1668, cinq
générations; Armorial de Bretagne).
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La riche succession de la seigneurie de Saint-Brice fut
recueilli par Anne Guérin, neveu d'Anne de
Volvire (1) marquis de Saint-Brice décédé sans
postérité en 1674. Anne Guérin était le fils
de Jean Guérin seigneur de la grasserie et de
Claude Henriette de Volvire soeur du déffunt (1), il
rendit hommage au roi le 10 juillet 1674, chevalier de l'ordre
du roi, il épousa à Rennes en 1671 Marie Jeanne Geslin de
Trémargat. Jean Guérin, devenu veuf, fut
ordonné prêtre et devint recteur de Saint-Brice en 1676 et
mourrut le 19 mars 1681. Son fils Anne Guérin
marquis de Saint Brice, mourrut le 4 décembre 1683. Son fils
Anne Gilles Guérin né le 5 avril 1681 épousa
Suzanne de Farcy fille du seigneur de Malnoë et mourrut au
château de Saint-Brice le 10 février 1737 et inhumé le 13 dans
l'église. De cette union, ils eurent Anne-Gilles Jacques
Guérin, marquis de Saint-Brice, chevalier de
Saint-Louis et seigneur du Rocher Portail, capitaine de
cavalerie au régiment de Conty, épousa à Saint-Germain de
Rennes, le 5 janvier 1751, Jacquette Hyacinthe Le Prestre de
Châteaugiron fille du baron de Châteaugiron, il mourrut au
château de Saint-Brice le 17 juin 1783. De leur mariage naquit
Louise Caroline Guérin, à Saint-Etienne de
Rennes qui épousa le 27 décembre 1785 en la chapelle du château
de Saint-Brice Armand Charles Tuffin de la Rouërie, instigateur
de la conjuration bretonne en 1791. Elle mourrut 1 an plus tard
de maladie. Le marquisat passa alors à sa soeur Thérèse
Félicité Guérin, qui épousa le 24 avril 1775
dans la chapelle du château Louis Marie Le Loup comte de
Chasseloir, elle mourrut en Autriche le 26 avril 1793. Pendant
la révolution les biens et dépendances du château de
Saint-Brice furent confisqués et mis en vente par la nation
comme biens nationaux et furent rachetés en 1796 par la
marquise douarière, Jacquette Le Prestre de Châteaugiron veuve
d'Anne Gilles Guérin de la grasserie. Après la
révolution elle revint habiter en son château et mourrut le 8
septembre 1816 à l'âge de 92 ans (le club javenéen).
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Les Guérin dans
les registres paroissiaux de
Saint-Brice-en-Coglès : |
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- Jean Guérin, noble vénérable et discret
missire, chevalier seigneur de la grasserie, des acres
parigny, les foliers, mourrut au château de Saint Brice le
jour de la Saint Joseph le 19 mars 1681, son corps fut
enterré dans le chapiteau de Saint Brice dont il était
recteur en son vivant.
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-
Anne Gilles Guérin ° 3 avril 1681, fils de
haut et puissant Anne Guérin seigneur
messire chevalier marquis de saint Brice des baronnies de
sens, la châtière, le champinel seigneur supérieur de
parigny, des acres, les foliers et de Marie jeanne geslin.
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-
+ le 10 février 1737 d'Anne Gilles Guérin
à l'âge de 46 ans, haut et puissant seigneur, chevalier,
marquis de Saint Brice...décédé au château de Saint
Brice.
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-
Promesse de mariage le 3 janvier 1751 entre Anne Gilles
Jacques Guérin haut et puissant seigneur,
chevalier seigneur marquis de St Brice, sire de Champinel,
baron de la Chatière..fils d'Anne Gilles + et dame Suzanne
de Farcy d'une part, et Jacquette Hyacinthe Leprestre fille
de Jacques René, chevalier seigneur de Châteaugiron marquis
d'Epinay et autres lieux, conseiller du roi en tous ses
conseils au parlement de Bretagne, et de Louise de Robien,
d'autre part.
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De
Poilley:
Parti d'argent et d'azur au lion léopardé de gueules, armé,
lampassé et couronné d'or, brochant sur le haut. (Ancienne extraction chevaleresque, réformation
1668, dix générations; Armorial de Bretagne).
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La paroisse de Poilley a donné son nom à une des familles les
plus anciennes et les plus considérables de la baronnie de
Fougères, écrit l'abbé Delory. Nicolas de
Poilley vivait en 1155 et Alain de
Poilley figure en 1165 au nombre des bienfaiteurs de
l'abbaye de Rillé.Il parait qu'Alain de
Poilley laissa sa seigneurie à sa fille
Julienne qui avait épousé un chevalier nommé Juhel Léonèse ou
le Léonnais, ce qui donna à la paroisse le nom de Poilley Le
Lyonnais; nom qu'elle conserva fort longtemps. Fin XVIème Jean
III de Poilley, baron de
Poilley en 1595, mort en 1625 fils de Jean II (colonnel de 3000
hommes à pied), devint gouverneur du conté de Mortain,
gentilhomme de la chambre du roi, conseiller au conseil d'état,
capitaine du fort de Tombelaine. Il épousa successivement Anne
de Sourdeval et Renée de la Motte-Vauclair. Issu de la première
union de son père, Henri, comte de Poilley eut pour parrain le
roi Henri IV et pour marraine la reine Marie de Médicis. Il
s'unit le 12 mars 1614 à Anne Louise de Péricart. François
de Poilley leur fils, épousa
le 7 septembre 1638 Geneviève de Juvé (Juye). Le comte
de Poilley "oublia les
glorieuses traditions de ses ancêtres", et fut convaincu de
faire de la fausse monnaie. Un arrêt du parlement de Bretagne,
la condamna, le 10 juillet 1662 à Payer 20000 livres d'amende,
à avoir les fortifications de son château de Poilley rasées et
finalement la tête tranchée. Cette sentence ne fut pas
exécutée, car le comte de poilley fit hommage en 1668 au roi
pour sa seigneurie et mourrut à Poilley le 2 juin 1677, sa
femme le suivit l'année suivante, laissant deux enfants, Louis
Henri et Louise. Louis Henri comte de
Poilley et marquis de Saint Hilaire du
Harcouët épousa en 1668 Jacquemine de Bellouan et en 1676
Françoise Lesné de Torchamps. Dont Henri Louis issu du second
lit, dernier comte de Poilley
mourut sans postérité en 1739.
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Les de Poilley
dans les registres paroissiaux de
Poilley : |
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Louise de Poilley b 14 septembre 1639
fille de messire François de Poilley comte
et seigneur de Poilley et dame Geneviève de Juye dame de
Poilley, p messire François de Romilley seigneur de la
Chesnelaye et d'Ardenne, m dame Louise Jeanne épouse de
défunt messire Henry de Poilley comte de Poilley.
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De
Princey:
D'azur à trois roses d'or. (Extraction, arrêt du parlement de Bretagne
1772, cinq générations; Armorial de Bretagne).
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François de Poilley après avoir noblement
servi aux armées; oublieux des glorieuses traditions de sa
maison, fabriqua de la fausse monnaies et fut condamné à mort;
le 10 juillet 1662. Le roi lui fit grâce et mourrut à Poilley
déshonoré le 1 juillet 1667. Sa fille Louise, née le 14
septembre 1639, épousa en 1660 M Charles Martin de
Princey, sieur de Nocherie. La légitimité du mariage
fut contestée. Il s'en suivi un long procés, le parlement ayant
déclaré le mariage valide par arrêt du 20 août 1744. Le château
et la terre de Poilley passèrent aux de
Princey qui les possédaient encore après la
révolution. Nous voyons (Arch. dépar.) le subdélégué de
Fougères répondant le 16 août 1757, à une question du ministre
du 22 juillet, lui conseiller de refuser, à M de
Princey, l'autorisation de changer son nom en celui de
Poilley, parce qu'un procès en partage avec M d'Apreville était
pendant et parce qu'il existait en Luitré des gentilshommes
portant le nom et les armes de Poilley, ce procès ne se termina
qu'en 1819 époque à laquelle les héritiers des plaideurs firent
une transaction (Emile Pautrel).
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Les de Princey
dans les registres paroissiaux de
Poilley : |
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- + le 28 septembre 1758 de Louis de
Princey à l'âge de 90 ans, écuyer, inhumé par
messire Jean François de Baudrie recteur de Villamée,
présents plusieurs recteurs.
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- + le 5 juillet 1782 de mre écuyer Charles Léon de
Princey sieur de Mellé âgé de 60 ans, fils de
François Louis de Princey et Elisabeth
Burteau sieur et dame de la Nocherie, présents les curés
des environs, missires; Durocher, Letranchant, Morazain,
Rocher, Huart, Dubuisson, Thomas, Beguin.
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- + le 22 octobre 1794 d'Aimard de Princey
au château de Poilley, originaire de Vire âgé de 73 ans ,
fils de feu François Louis de Princey et
d'Anne Elisabeth de Burau, Charles de
Princey 27 ans neveu vivant de son bien, François
Sébastien de Princey 62 ans frère vivant
de son bien.
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Promesse de mariage le 25 juillet 1761 entre Charles Léon
de Princey escuyer messire chevalier
seigneur de Mellé habitant Poilley et dlle Marie Joseph le
Provost dlle de Martigny originaire de Poilley fille de feu
Pierre le Provost sieur de la Maison Neuve et dlle Julienne
Prenveille, Jean Duhamel, Jean Gaignoux, Jean Chevalier,
Mathieu Botrel.
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Saint-Georges-de-Reintembault
:
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De Romilley
(Rommilley, Romilly, Rommilly, Romillé,
Roumillé):
D'azur à deux léopards couronnés d'or, armés et lampassés de
gueules (sceau 1353 de Geoffroy de Romilley).(Ancienne extraction chevaleresque, réformation
1669, dix générations; Armorial de Bretagne).
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La terre seigneuriale de cette paroisse était
celle d'Ardennes, érigée en marquisat sous le nom de
Romilley, avec union des terres et seigneuries de la
Rouaudière, les Loges et Moulines, par lettres patentes du 11
juillet 1642 en faveur de François de
Romilley, chevalier seigneur de
Romilley et de la Chesnelaye qui demeurait au château
d'Ardennes. Ce château était au Houme en 1434, passa par
alliance au XVème siècle aux de Romilley
seigneurs de la Chesnelaye jusqu'en 1728. En décembre 1678,
Louis XIV unit au marquisat de Romilley les
seigneuries du Plessis-aux-Bretons et de la Bazouge-du-désert
ainsi que plusieurs fiefs situés en la paroisse de Poilley.
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Les de Romilley étaient issus d'une famille
originaire de Normandie (avranchin) qui remonte à un
compagnon de Guillaume le Conquérant,. ils étaient en
possession de la seigneurie de la Chesnelaye depuis la fin du
XIV siècle et se distinguérent au service des armées du roi dès
cette époque où on trouve Jean de Romilley
premier écuyer du roi du France Charles VI en 1403.
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Les de Romilley
dans les registres paroissiaux de Saint Georges de
Reintembault : |
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- Son fils François de Romilley (b1617
St Georges de Reintembault)
marquis de la Chesnelaye comte de Mausson maréchal des
camps et armées du roi x Charlotte de Poilley.
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- Louis de Romilley, fils du précédent,
marquis de la Chesnelaye, gouverneur de la ville, château
et baronnie de Fougères, b 2 avril 1645 sur les saints
fonts de baptêmes par le roi Louis XIV et par la maréchale
de Guébriant sa tante, x 1670 à Françoise de Montbal dlle
d''Entremont.
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- Leur fille Marie Charlotte de Romilley
(b1674 St Georges de
Reintembault) x en 1688 St
Georges de Reintembault.à Guillaume de
l'Hospital (marquis de Saint Mesme, membre de l'académie
royale des sciences).
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- Son fils, Pierre René de Romilley écuyer
sieur du Bois Avenel, x Anne Marie Goupil; enfants nés en
St Georges de Reimtembault.
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Chasteigner
:
D'or au léopard de sinople (famille originaire du
poitou).(Réformation et montres de
1427 à 1513 paroisse de Gévezé; Armorial de
Bretagne).
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Les Chasteigner étaient en possession du Plessis aux Bretons en
1605. Il s'agit sans doute d'une alliance avec les du Bouays et
l'on peut s'imaginer qu'Elisabeth ou Perrine du Bouays devenur
veuve ait épousé un Chasteigner (vers 1585) Les Bouys
l'acquirent des Grimouville par succession vers 1550. Et
les Romilley par achat en 1670 et l'unirent au Marquisat de
Romilley en 1678 (source R. Espeisse).
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Les Chasteigner
dans les registres paroissiaux de Saint Georges de
Reintembault : |
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Charlotte de Chasteigner b 29 décembre
1605 Saint Georges de
Reintembault fille de René, noble homme
écuyer seigneur de la Thébaudaye, la Chastaigneraye, le
Plessis Breton et la Motte Anger et de noble dlle Judith de
la Chasse.
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Patard
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Dargent au chêne de sinople; au chef d'azur, chargé d'un
coeur d'or. (Armorial de Bretagne -
anobli en 1750).
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La famille Patard de la Mélinière a marqué de
son empreinte cette terre dont elle a été lontemps
propriétaire. Elle a laissé dans la toponymie une trace
définitive de son séjour en ces lieux; le grand bois, situé non
loin du manoir, qui s'étend sur la commune de
Saint-Brice-en-Coglès, est toujours appelé le Bois
Patard. Les Patard, sieurs de la
Mélinière en Saint-Marc-le-Blanc, et de la Vieuville
au Châtellier, furent anoblis en 1750. Le chêne qui est
l'élément dominant des armoiries des Patard et
dont la silhouette sculptée se devine aisément sur le manteau
en granit de la grande cheminée de la salle du rez-de-chaussée
(du manoir des Mélinière en St Marc le Blanc), était
un emblème qui illustrait à merveille l'aspect essentiel du
pays où le bocage était si dense que l'arbre y était roi. Avant
la révolution, Edouard Patard de la Mélinière
était propriétaire du manoir de la Mélinière et des terres
alentour qui d'étendaient sur les communes de
Saint-Marc-le-Blanc, Saint-Brice-en-Coglès et Tremblay, trois
communes qui se rejoignaient en cet endroit, il possédait des
fermes autour du château de la Vieuville au Châtellier où il
demeurait, et dans les communes de Villamée, Laignelet,
Landéan, Parigné. Il avait épousé Rose Reslon et avait deux
filles, Marie Thérèse et Thérèse. Cette dernière avait épousé
Marié Eugène Tuffin de la Rouerie, né le 27 août 1765 en la
paroisse de Saint-Thugal de Laval, qui était le cousin germain
du marquis de la Roueire. Sous le terreur, André Patard
de la Mélinière et sa femme, dont le fils aîné était
émigré et dont un autre fils était censé être avec les
"brigands", furent dénoncés par le comité de surveillance et
emprisonnés à Rennes comme suspects le 3 décembre 1793...à la
fin de la Révolution, madame Patard de la
Mélinière était soupçonnée par les autorités de
Fougères de fournir des attestations de résidence aux émigrés
rentrés. Plus tard, les biens de la famille Patard de
la Mélinière ne furent pas vendus mais transmis par
héritage (M André Couillard, le Club Javenéen).
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Les Patard
de la Mélinière dans les registres paroissiaux
duChâtellier (lieu d'habitation) :
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- b le 12 août 1768 d'Auguste Patard à la
Vieuville, fils d'André Patard de la
Mélinière et de Marie Rose Reslon, le père est dit
écuyer Patard de la Mélinière, seigneur de
la Vieuville et du Châtellier, conseiller du roy et son
garde des sceaux en Bretagne, le fils est baptisé par Mr le
recteur, parrain écuyer Rose Pierre Yves Patard
frère, marraine dlle ?.
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- b le 20 mai 1780 d'Yves Pierre Patard à
la Vieuville, fils d'André Patard de la
Mélinière et de Marie Rose Reslon, parrain Pierre
Patard seigneur de Launay cousin germain du baptisé,
marraine dlle Rose Marie Patard de la
Mélinière soeur.
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Saint-Sauveur-des-Landes
:
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Pinel
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D'azur à trois pommes de pin d'or. (Extraction réformation 1669, huit générations,
Armorial de Bretagne).
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Chaudeboeuf était une importante et
ancienne seigneurie, haute justice, elle fut érigée en
châtellerie en 1595 en faveur de René Pinel et
s'étendait sur plusieurs fiefs. Le manoir de Chaudeboeuf
appartenait aux Pinel en 1040 et fut vendu par
eux en 1652 aux Porée seigneurs du Parc. Le manoir actuel du
XVIIème ou XVIIIème possédait une chapelle qui présentait les
armes des Pinel seigneurs de Chaudeboeuf au
milieu du XVIIème. Les seigneurs de Chaudeboeuf possédaient
dans l'église plusieurs pierres tombales; on lit sur une "cy
gist Messire François Pinel, chevalier de
l'ordre du Roy, vivant seigneur de Chaudeboeuf, fondateur de
cette église, décédé le 1er jour de décembre 1574, sur une
autre "...le corps de Jean Pinel décédé en
aoust 1589, et une autre "cy gist le coprs de damoiselle
Jacquemine du Parc de Chaudeboeuf, décédée le 18 juillet 1648"
(Jacquemine du Parc était femme de Briand
Pinel).
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Les
Pinel dans les registres paroissiaux de
Saint Sauveur des Landes : |
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- Claude Pinel baptisé le 2 août 1610, fils d'escuyer
Briand Pinel et dlle Jacquemine du Parc
sieur et dame de Launay et de Chaudeboeuf, parrain noble
homme escuyer René Pinel chevalier de l'ordre du roy, dlle
Claude de la Haye,,,
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- Briand Pinel seigneur de Chaudeboeuf
inhumé dans le chanceau de l'église le 20 décembre 1651.
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- Mariage le 10 février 1642 entre François de Bregel
escuyer seigneur de Tannu et Jacquemine
Pinel dame de Chaudebeuf fille de Briand
Pinel et Jacquemine du Parc, sieur &
dame de chaudeboeuf, Hélène Gouyon dame de Pontion Nicolas
& Michel Tual, maître Jean Tumelier, me Jean Gobil,
Guillaume Meignan.
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